mercoledì 29 gennaio 2020

1917 - Un film di successo che fa riscoprire ai giovani la continuità tra I° e II° Guerra Mondiale come prologo all'epoca odierna


1917 è un film britannico candidato a diversi premi Oscar che oggi è sulle scene italiane riscuotendo molto successo. Si tratta apparentemente di una pura e semplice "eroica" storia di guerra; come tante altre. Eppure sembra che questa abbia risvegliato anche la curiosità storica di giovani che “frugando” sul WEB si sono imbattuti con una ricostruzione analitica (di manifattura francese) degli eventi di allora. Questa ricostruzione, partendo dal Trattato di Versailles, fornisce motivazioni in merito alla sostanziale continuità esistente tra la prima e la seconda guerra mondiale, al punto di farle confluire in un unico conflitto interrotto soltanto da un ventennio di tregua; inoltre, sembra anche suggerire come problemi di fondo allora esistenti non appaiono ancora oggi "curati" e risolti.
Si riporta qui di seguito la traduzione in italiano del "Prologo" di tale lavoro francese che ne parla in dettaglio.


Francese
(Originale)
Italiano
(Traduzione)
(Fonte : 978-2-298-11002-9_La-seconde-guerre-mondiale.indd 14 78-2-298-11002-9)
PROLOGUE

« Un armistice de vingt ans » Il est toujours difficile de se demander comment naissent les guerres. Autrefois, nos maîtres entamaient invariablement l’histoire de celles- ci par une étude des « causes immédiates » et des « causes lointaines ». Avec un peu de bonne volonté, on pouvait ainsi remonter les siècles, chaque nouvelle guerre prenant le plus
souvent ses racines dans celle qui la précédait. Or la Seconde Guerre mondiale, la plus effroyable de toutes jusqu’à aujourd’hui tout au moins, n’a pas puisé ses causes dans la guerre d’avant puisque c’est la même qui a repris, comme un incendie mal éteint.

« CLEMENCEAU A PERDU LA PAIX »

Comme son nom l’indique, l’armistice du 11  novembre 1918 n’est pas une capitulation de l’Allemagne. Robert de Saint- Jean, écrivain et journaliste, ami de Julien Green, confie à celui- ci le 19  janvier 1941  : « Tout le mal vient de ce qu’on nous a dit le 11 novembre 1918 que c’était une victoire alors que nous échappions seulement à quelque chose d’horrible. » Le 11 novembre 1918, l’Allemagne n’est ni battue ni envahie. Foch et Clemenceau aperçoivent bien le danger d’en rester là mais répugnent à prolonger l’épouvantable conflit qui en est à son cinquante- deuxième mois. Cependant, Foch le militaire se sépare de Clemenceau le politique. Il veut tenir le Rhin en demandant non pas une annexion de la rive gauche mais une occupation interalliée. Renoncer à la barrière du Rhin donnerait à la France une « frontière de vaincu ». Sans la rive gauche du Rhin, avertit- il prophétiquement, « ce n’est pas la paix, c’est un armistice de vingt ans ». Clemenceau ironise sur les « idées simplistes du Maréchal » qui ne se préoccupe que de « finir sa guerre ». Mais justement, elle n’est pas finie. Chef de gouvernement, Clemenceau est contraint de composer avec ses Alliés. La Grande- Bretagne, renouant avec son obsession séculaire de l’équilibre des forces sur le continent, s’effraie d’une France future trop forte face à une Allemagne trop faible et qui paraît nationaliste et militariste du fait de ses exigences de garanties. Les Britanniques, derrière leur fossé défensif de la Manche, et les Américains, derrière celui de l’Atlantique, s’étonnent de l’appréhension des Français de se retrouver derrière une frontière déjà franchie par surprise en 1914 par les Allemands. Significativement, le prince Max von Baden, nommé chancelier impérial le 3 octobre 1918 pour mener les négociations d’armistice, ne s’adresse pas aux chefs des gouvernements français et britannique mais au président américain Wilson à qui il demande, par l’intermédiaire de la Suisse, de « prendre en main le rétablissement de la paix ». Il est évident que Wilson sera le moins exigeant des Alliés tout en étant l’homme fort des discussions qui s’annoncent. En présentant au Congrès, le 9 janvier 1918, les « Quatorze points » de son programme de paix, il a déclaré que les Etats- Unis ne prétendaient pas entraver en quoi que ce soit la puissance allemande quand elle était exercée pacifiquement. Il ne veut pas d’une « paix de vengeance ». Une grande idée l’habite qui constitue le point d’orgue de son programme de paix : la création d’une société des nations « ayant pour objet d’offrir des guaranties mutuelles d’indépendance politique et d’intégrité territoriale aux petits comme aux grands Etats ». Pour décourager les exigences françaises à propos du Rhin, Wilson, farouchement opposé à ce qu’il considère comme une annexion de la Rhénanie, promet un traité d’alliance au terme duquel les Etats- Unis et la Grande- Bretagne interviendront en cas de nouvelle agression allemande. Foch a parlé de « monnaie de singe». Le parti démocrate de Wilson ayant été sévèrement battu aux élections de novembre 1918, le président américain sait pertinemment que tout traité d’alliance doit être ratifié par le Sénat à la majorité des deux tiers. Bref, il abuse les Français qui pourtant l’applaudissent follement quand il arrive à Paris, le 18 janvier 1919, pour assister à l’ouverture de la Conférence de la paix où il va peser de tout son poids. Le traité de Versailles qui en résulte ne satisfait personne. Ni les vaincus ni la Russie alliée de 1914 mais bolchevique de 1917 qui a quitté la guerre n’ont été invités. A ce titre on peut parler, comme les Allemands vont le faire, du « diktat » de Versailles.
L’Allemagne perd 1/7e  de son territoire, 1/10 e  de sa population et toutes ses colonies. Si elle accepte la restitution à la France de l’Alsace- Lorraine, elle ne reconnaîtra jamais ses nouvelles frontières à l’Est. L’Allemagne est désarmée, voyant son armée réduite à 100 000 hommes, sans marine, sans aviation, sans artillerie lourde, sans blindés. 
Ce désarmement est censé préluder à celui des vainqueurs mais seulement quand la sécurité sera considérée comme assurée. La Rhénanie et une bande de 50 kilomètres sur la rive droite du Rhin sont démilitarisées. Enfin, en vertu de l’article  231 du traité de Versailles qui lui impute la responsabilité de la guerre, l’Allemagne est condamnée à payer des réparations qui, finalement fixées en 1921, s’élèveront
à 132  milliards de marks or (425  milliards de dollars 2014). De surcroît, l’Allemagne est par avance exclue (tout comme la Russie bolchevique) de la future Société des Nations (SDN) sur la quelle
l’idéaliste Wilson a fondé pourtant tous ses  espoirs. Au terme d’une humiliante cérémonie de signature du traité de Versailles qui ne comporte pas moins de 440 articles, le chef de la délégation
allemande commente  : « Ce gros volume était inutile. Une seule clause aurait suffi : L’Allemagne renonce à son existence. » Jamais l’opinion publique allemande n’acceptera le diktat de
Versailles. La France n’est pas satisfaite pour autant. Foch n’est pas le seul à faire remarquer qu’il sera pratiquement impossible d’empêcher l’Allemagne de « s’armer en cachette ». Le démembrement de l’Empire austro- hongrois, décidé tout aussi unilatéralement, laisse place à de nouveaux Etats (Pologne, Tchécoslovaquie,
Hongrie, Autriche, Yougoslavie) aux frontières vulnérables et directement menacés par une Allemagne affaiblie sur la carte mais forte encore de 60 millions d’habitants, soit un tiers de plus que
la France. Jacques Bainville, conservateur et nationaliste, militant à l’Action française et connu plus tard par son Histoire de France  (1924), avertit en 1920  : « Tôt ou tard, l’Allemagne sera tentée
d’en user.» Prophète, il ajoute : « Il ne manquera que l’occasion et l’homme qui mettront ce militarisme en mouvement. » Comme il était prévisible, le Sénat américain ne ratifie pas le
traité de Versailles et les conditions d’un traité d’assistance de la France ne sont pas examinées. La promesse britannique tombe ipso facto. La France se retrouve seule. Bainville dénonce un traité de Versailles « organisant la guerre éternelle » et ne mettant même pas la France « dans de très bonnes conditions pour la soutenir ». Interviewé en 1922 par le New York Tribune à propos d’un voyage qu’entreprend Clemenceau justement pour disculper la France des accusations de militarisme, Foch a ce mot terrible : « Clemenceau a perdu la paix. »

EN FRANCE, LA « POLITIQUE DU CHIEN CREVÉ AU FIL DE L’EAU »

Le traité de Versailles n’est ratifié par le Parlement français, le 20  octobre 1919, qu’au terme de cinq semaines d’âpres débats entre une gauche qui le trouve trop dur et une droite trop doux. André Tardieu, bras droit de Clemenceau lors de la Conférence de la paix, a commencé par défendre le traité sur le thème ambigu du : on ne pouvait pas faire plus et il suffira d’exécuter strictement
ses clauses. Mais le même Tardieu, qui sera président du Conseil à trois reprises à partir de 1929, constate dès 1921 que l’Allemagne,
pour ne pas payer les réparations, « organise systématiquement son insolvabilité ». Il dénonce l’attitude laxiste de la France dans les années 1920 comme la «politique du chien crevé au fil de l’eau». Cette formule suggestive vise entre autres le pacifisme qui s’est emparé de la France et dont Aristide Briand s’est fait le champion infatigable, au point qu’on parle du « briandisme ». Au nom de
la paix, il est celui, parmi d’autres mais plus que d’autres, qui va permettre à l’Allemagne de préparer la guerre, de la recommencer. Type caricatural de l’homme politique de la IIIe
 République (une vingtaine de fois ministre – principalement aux Affaires étrangères, et quatre fois président du Conseil), il est le grand tribun des Français qui applaudissent à ses envolées lyriques. « Arrière les fusils ! Arrière les mitrailleuses ! Place à la conciliation, à l’arbitrage, à la paix ! ». Le 7 septembre 1929, à Genève, Briand ponctue de la
sorte son discours follement acclamé, à l’occasion de l’inauguration du Palais des Nations, siège de la Société des Nations. La presse française célèbre à qui mieux mieux l’« esprit de Genève ». Hélas, la SDN a perdu d’emblée toute chance d’intervenir efficacement dans les crises internationales lorsque la création d’une force armée internationale, proposée par la France, a été rejetée. En 1923, la France a dû se résoudre à occuper unilatéralement la Ruhr (avec la Belgique toutefois) pour cause de non- paiement des réparations. Les troupes françaises évacuent finalement la Ruhr en août  1925 sans avoir obtenu quoi que ce soit, ni en matière de paiements, ni en matière de sécurité. Pire, la France fait plus que jamais figure de puissance nationaliste et belliqueuse. 
Son isolement diplomatique est total. Quant à la SDN, qui n’a rien arbitré du tout, elle se trouve ridiculisée et affaiblie à peine née. Tout cela n’empêche pas Briand, le « pèlerin de la paix », designer en 1925 avec le ministre allemand des Affaires étrangères Gustav Stresemann les accords de Locarno (en Suisse). L’Allemagne, la France et la Belgique garantissent mutuellement leurs frontières. En échange de sa « bonne volonté », l’Allemagne obtient la promesse d’un siège à la SDN. Ce sera chose faite en septembre 1926. En fait de bonne volonté, elle reconnaît ses frontières
de l’Ouest mais pas celles de l’Est, fragilisant un peu plus la sécurité des jeunes Tchécoslovaquie et Pologne. Locarno vaut à Briand et Stresemann le prix Nobel de la paix en 1926 mais le Comité d’Oslo
se distingue déjà par son peu de discernement. « A Locarno, tout est beau ! » chansonne- t-on en France. Le caricaturiste Sennep montre Briand absorbé dans la lecture des accords de Locarno sans s’apercevoir qu’il est assis sur la gueule d’un gigantesque canon.
Qui pourrait croire à la sincérité de l’Allemagne tant qu’elle sera dans cet esprit de contestation et de révolte ? La France, justement. Attaqué à droite, Briand est solidement défendu par le centre et par la gauche. Mais avant tout, il est soutenu par une opinion publique totalement acquise à la cause du pacifisme qui s’explique évidemment par l’épouvantable saignée de la Grande Guerre et le « Plus jamais ça ! » qui s’est ensuivi. Toute la littérature de l’après- guerre en est imprégnée. Ce pacifisme français, à commencer par celui
des anciens combattants, est militant et volontiers radical. Jean Guéhenno va jusqu’à l’objection de conscience. Pour les tenants du « pacifisme intégral », ce refus de la guerre doit aller jusqu’à
ne pas se défendre en cas d’agression. Jean Giono, ancien combattant, écrit : « Il n’y a qu’une gloire : c’est d’être vivant […] aucun morceau de terre ne vaut qu’on meure pour elle. »

« FREI VON VERSAILLES ! »

Pendant ce temps, la république de Weimar instituée après la chute du IIe Reich a ceci de paradoxal que, désunie et fragile à l’intérieur, elle retrouve son unité extérieure principalement face à la France. Les républicains, constitués par une coalition de modérés, gouvernent contre les nationalistes qui les rendent responsables
de la défaite et les communistes qui luttent contre toute forme de « république bourgeoise ». Troubles, grèves, assassinats d’hommes
politiques composent la toile de fond du régime de Weimar. La crise inflationniste de 1923, sciemment aggravée pour saboter le paiement des réparations, plonge l’Allemagne dans la misère. On
connaît les images de ces ménagères emportant un plein panier de billets en millions de marks pour faire leur marché. L’Allemagne redresse son économie et se stabilise à partir de 1924 mais la crise qui s’est abattue sur le pays a suscité de nouveaux troubles, dont un putsch manqué à Munich, le 9 novembre 1923. L’un des putschistes n’est autre que le général Ludendorff,
commandant en chef des armées allemandes en 1918 et resté très populaire. Un autre meneur est un inconnu du nom d’Adolf Hitler. Mis en prison, il y rédige sa bible politique : Mein Kampf, qui
paraît en 1925, l’année de Locarno et des odes à la paix. Adolf Hitler est né le 20  avril 1889, à Braunau sur l’Inn en Autriche, près de la Bavière, dans une famille des plus modestes. Au terme d’une scolarité très médiocre, il part à 19  ans faire
des études de peinture à Vienne où il ne réussit pas mieux. Il y passe cinq années dans une bohème indigente, dormant dans les asiles de nuit et peignant pour subsister des cartes postales qu’un
autre miséreux vend pour lui. Il consacre ses nombreux moments de liberté à des lectures disparates et à des discussions dans les cafés où il se découvre des talents oratoires. Dans cette Vienne cosmopolite du début du XXe siècle, immortalisée par Zweig et Schnitzler, il forge ses convictions et ses haines, à commencer par son antisémitisme obsessionnel. Installé à Munich en 1913 où il mène un genre de vie semblable, il accueille la guerre avec enthousiasme et s’engage comme simple soldat dans un régiment bavarois. Estafette en première ligne, blessé, décoré, il termine la guerre avec le grade de caporal. A vrai dire, une étude récente de Thomas Weber  tempère sérieusement la saga colportée par la propagande nazie et souvent reprise par les historiens d’un Hitler menant une guerre exemplaire. Il y est plutôt dépeint comme un opportuniste, mal vu de ses camarades. A peine revenu du front, n’acceptant pas la défaite qu’il considère comme un « événement monstrueux » et comme une trahison, il se lance dans l’agitation politique. 
Excellent propagandiste et parfait orateur, il intègre puis prend en main l’un des groupuscules ultranationalistes qui abondent en Allemagne, le « parti allemand des travailleurs », qui devient sous son impulsion le « parti national- socialiste allemand des travailleurs » (NSDAP) dont sera tirée l’abréviation « nazi » pour (Nazional).
Que dit Hitler de la France dans Mein Kampf ? Que par son chauvinisme et sa visée dominatrice elle est l’éternel problèmede l’Allemagne, « l’ennemi [qu’elle a] le plus à craindre ». Une France guidée par les juifs… En vain, poursuit- il, on a tenté, à force de courbettes, de devenir bons amis mais elle a poursuivi son but inflexible d’asservir l’Allemagne. Et Hitler d’aspirer à une explication définitive qui mette « un terme à la lutte interminable et essentiellement stérile qui nous oppose ». Pourquoi stérile ? Parce que l’Allemagne ne doit voir dans « l’anéantissement de la France qu’un moyen de donner enfin à [son] peuple, sur un autre théâtre, toute l’extension dont il est capable ». Déjà Hitler regarde vers l’Est. Le retour, de 1924 à 1929, de l’Allemagne à la stabilité et à une relative prospérité n’est pas propice aux extrêmes. Mein Kampf est à peu près ignoré, même si le jeune parti nazi compte 120 000
membres en 1929. De toute façon, le pays n’a pas besoin d’extrémistes pour combattre le traité de Versailles. Frei von Versailles ! (« Libérons- nous du traité de Versailles ! »), proclament les pancartes
de nombreuses manifestations contre le paiement des réparations. En 1929, le journaliste allemand Friedrich Sieburg, correspondant à Paris du Frankfurter Zeitung, demande railleusement si Dieu est français. « Depuis Jeanne d’Arc, quiconque fait la guerre à la France risque d’avoir affaire à Dieu. » Et la France d’être accusée de s’octroyer le monopole de la raison et de la civilisation, en étouffant « le besoin d’expansion allemand ». Bref, « la France ne paraît pas se douter que la paix de l’Europe est en jeu, et qu’elle
met cette paix en péril ». Sieburg publie en 1929 son Gott in Frankreich ?, à l’apogée d’un briandisme visiblement moins apte à convaincre les Allemands que les Français. Briand n’en poursuit pas moins ses discours. Le plus fameux est peut- être celui de 1931, toujours à Genève : « Plus de guerre ! Nous n’acceptons pas que dans aucun cas, pour aucune cause, dans aucune circonstance, la guerre que nous avons clouée au pilori puisse se réveiller contre les peuples. » Voilà de quoi se berce la France tandis que l’Allemagne, en principe incapable de payer ses réparations, redevient
la deuxième puissance industrielle mondiale.
L’Allemagne ne se contente pas de manifester sa colère. Pas plus que les réparations elle n’accepte le désarmement. Elle signe le 16  avril 1922 le traité de Rapallo (en Ligurie) avec la Russie
bolchevique (qui ne sera « Union soviétique » que le 30 décembre de la même année). Les deux Etats renoncent à toute reparation de guerre et nouent des relations diplomatiques. Mais le plus grave
n’est pas là : une clause secrète autorise l’entraînement en Russie d’officiers allemands et le développement d’armements interdits par le traité de Versailles. Moins de trois ans après la signature du traité, l’Allemagne entreprend clandestinement son réarmement. Au pacifisme d’une France victorieuse répond le bellicisme d’une Allemagne vaincue. Au début des années 1920, deux armées évoluent parallèlement : la Reichswehr officielle, plus ou moins conforme au traité de Versailles, et la « Reichswehr noire », clandestine. Est- ce à dire qu’il n’y a pas de pacifisme allemand pour s’y opposer? A la différence du pacifisme français, celui- ci pèse d’un faible poids sur la vie politique en se heurtant au refus général du traité de Versailles.
PROLOGO

"Un ventennio di armistizio" È sempre difficile chiedersi come nascano le guerre. In passato, i nostri maestri hanno invariabilmente iniziato la loro storia con uno studio di "cause immediate" e "cause lontane". Con un po' di buona volontà, potremmo tornare indietro di secoli, ogni nuova guerra molto spesso affonda le sue radici in quella che l'ha preceduta. Tuttavia, la seconda guerra mondiale, almeno la più spaventosa di tutte fino ad oggi, non ha tratto le sue cause dalla guerra precedente poiché è la stessa che è ripresa, come un fuoco male estinto.



"CLEMENCEAU HA PERSO LA PACE"

Come suggerisce il suo nome, l'armistizio dell'11 novembre 1918 non è una capitolazione della Germania. Robert de Saint-Jean, scrittore e giornalista, amico di Julien Green, gli confida il 19 gennaio 1941: "Tutto il male deriva da ciò che ci è stato detto l'11 novembre 1918 che era una vittoria allorquando stavamo solo scampando  qualcosa di orribile". L'11 novembre 1918 la Germania non fu né battuta né invasa. Foch e Clemenceau percepiscono bene il pericolo di rimanere lì, ma sono riluttanti a prolungare un conflitto spaventoso, che è giunto al suo 52 ° mese. Tuttavia, Foch il militare si separa da Clemenceau il politico. Vuole tenere il Reno richiedendo non un'annessione della riva sinistra ma un'occupazione interalleata. Rinunciare alla barriera del Reno darebbe alla Francia una "frontiera dei vinti". Senza la riva sinistra del Reno, avverte profeticamente, "questa non è pace, è un armistizio di vent'anni". Clemenceau ironizza sulle "idee semplicistiche del maresciallo" che si preoccupa solo di "porre fine alla sua guerra". Ma giustamente, essa non è finita. Il Capo del governo, Clemenceau è costretto a comporre con i suoi alleati. La Gran Bretagna, facendo rivivere la sua secolare ossessione per l'equilibrio del potere nel continente, ha paura di una futura Francia che è troppo forte di fronte a una Germania che è troppo debole e che sembra nazionalista e militarista a causa delle sue richieste di garanzie. Gli inglesi, dietro il loro fossato difensivo della Manica, e gli americani, dietro quello
dell’Atlantico, sono sorpresi dall'apprensione dei Francesi di trovarsi dietro un confine già attraversato di sorpresa dai Tedeschi nel 1914. Significativamente, il Principe Max von Baden, nominato cancelliere imperiale il 3 ottobre 1918 per condurre i negoziati sull'armistizio, non si rivolse ai capi dei governi francese e britannico, ma al presidente americano Wilson a cui chiese, attraverso la Svizzera, di "farsi carico del ripristino della pace". È ovvio che Wilson sarà il meno esigente degli Alleati pur essendo l'uomo forte delle discussioni che già si annunciavano. Nel presentare al Congresso il 9 gennaio 1918 i "Quattordici punti" del suo programma di pace, dichiarò che gli Stati Uniti non pretendevano di ostacolare in alcun modo il potere tedesco quando fosse esercitato pacificamente. Non si voleva una "pace di vendetta". Una grande idea che vive in lui è il culmine del suo programma di pace: la creazione di una società delle nazioni "intesa a fornire garanzie reciproche di indipendenza politica e integrità territoriale sia ai piccoli che ai grandi Stati". Per scoraggiare le richieste francesi sul Reno, Wilson, fortemente contrario a ciò che considera un'annessione della Renania, promette un trattato di alleanza secondo i termini del quale gli Stati Uniti e la Gran Bretagna interverranno in caso di nuova aggressione tedesca. Foch ha parlato di "soldi delle scimmie". Il Partito Democratico di Wilson era stato duramente battuto alle elezioni del novembre 1918, il Presidente americano è ben consapevole che qualsiasi trattato di alleanza deve essere ratificato dal Senato da una maggioranza dei due terzi. In breve, abusa dei francesi che lo applaudono follemente quando arriva a Parigi il 18 gennaio 1919, per partecipare all'apertura della Conferenza di pace dove farà pesare tutto il suo peso. Il risultante Trattato di Versailles non soddisfaceva nessuno. Né i vinti né la Russia alleata del 1914, ma bolscevica nel 1917, che lasciò la guerra non sono stati invitati. A tale si può parlare, come faranno i tedeschi, del "diktat" di Versailles. La Germania perde 1/7 del suo territorio, 1/10 della sua popolazione e tutte le sue colonie. Se accetta la restituzione alla  Francia dell'Alsazia-Lorena, non riconoscerà mai i suoi nuovi confini ad est. La Germania è disarmata, vedendo il suo esercito ridotto a 100.000 uomini, senza marina, senza aviazione, senza artiglieria pesante, senza mezzi corazzati.



Questo disarmo dovrebbe essere un preludio a quello dei vincitori, ma solo quando la sicurezza è considerata garantita. La Renania e una striscia di 50 km sulla riva destra del Reno sono smilitarizzate. Infine, ai sensi dell'articolo 231 del trattato di Versailles, che imputava la responsabilità della guerra, alla Germania fu ordinato di pagare le riparazioni che, infine fissate nel 1921, sarebbero aumentate a 132 miliardi di marchi d'oro (425 miliardi di dollari 2014). Inoltre, la Germania è esclusa in anticipo (come la Russia bolscevica) dalla futura Società delle Nazioni (SDN) sulla quale l'idealista Wilson fondò tutte le sue speranze, comunque. Al termine di una cerimonia umiliante per firmare il trattato di Versailles, che comprende non meno di 440 articoli, il capo della delegazione tedesca commenta : “Questo grande volume era inutile. Una sola clausola sarebbe bastata: la Germania rinuncia alla sua esistenza." L'opinione pubblica tedesca non accetterà mai il diktat di Versailles. La Francia non è soddisfatta, tuttavia. Foch non è il solo a sottolineare che sarà quasi impossibile impedire alla Germania di "armarsi in segreto". Lo smembramento dell'Impero austro-ungarico, deciso altrettanto unilateralmente, lascia spazio a nuovi stati (Polonia, Cecoslovacchia, Ungheria, Austria, Jugoslavia) ai confini vulnerabili e direttamente minacciati da una Germania indebolita sulla mappa ma ancora forte con 60 milioni di abitanti, un terzo in più della Francia. Jacques Bainville, conservatore e nazionalista, militante nell'azione francese e conosciuto in seguito dalla sua Histoire de France (1924), avverte nel 1920: "Prima o poi, la Germania sarà tentata di usarne". Profeta, ha aggiunto:" Non mancherà che l'occasione e l'uomo per mettere in moto questo militarismo". Come prevedibile, il Senato degli Stati Uniti non ratifica il trattato di Versailles e i termini di un trattato di assistenza francese non sono discussi. La promessa britannica cade ipso facto. La Francia si ritrova sola. Bainville denuncia un trattato di Versailles "organizzante la guerra eterna" e non mette nemmeno la Francia "in ottime condizioni per sostenerla". Intervistato nel 1922 dal New York Tribune su un viaggio che Clemenceau si impegna proprio per discolpare la Francia dalle accuse di militarismo, Foch pronuncia questa terribile frase: "Clemenceau ha perso la pace."








IN FRANCIA, LA "POLITICA DEL CANE CREPO' A FIL D'ACQUA"

Il trattato di Versailles fu ratificato dal Parlamento francese solo il 20 ottobre 1919, dopo cinque settimane di accaniti dibattiti tra una sinistra che lo trovò troppo duro e una destra troppo morbido. André Tardieu, il braccio destro di Clemenceau alla Conferenza di Pace, ha iniziato difendendo il trattato sul tema ambiguo di: non potevamo fare di più e sarà sufficiente eseguire rigorosamente le sue clausole. Ma lo stesso Tardieu, che fu Presidente del Consiglio tre volte dal 1929, notò già nel 1921 che la Germania, per non pagare le riparazioni, "organizza sistematicamente la sua insolvenza". Denuncia l'atteggiamento lassista della Francia negli anni 1920 come "la politica del cane scoppiò sull'acqua". Questa formula suggestiva punta, tra l'altro, al pacifismo che ha preso possesso della Francia e di cui Aristide Briand si è fatto instancabile campione, al punto che parliamo di "briandismo". Nel nome della pace, è lui, tra gli altri, ma più di altri, che permetterà alla Germania di prepararsi alla guerra, per ricominciare. Tipo caricaturale di politico della Terza Repubblica (venti volte ministro - principalmente per gli affari esteri e quattro volte Presidente del Consiglio), è la grande tribuna dei francesi che applaudono i suoi voli lirici. "Indietro i fucili! Indietro le mitragliatrici! Fate spazio alla conciliazione, all'arbitrato, alla pace!". Il 7 settembre 1929, a Ginevra, Briand scandisce in questo modo il suo acclamato discorso in occasione dell'inaugurazione del Palazzo delle Nazioni, sede della Società delle Nazioni. La stampa francese celebra tanto meglio lo "spirito di Ginevra".Sfortunatamente, la Società delle Nazioni perse immediatamente ogni possibilità di intervenire efficacemente nelle crisi internazionali quando la creazione di una forza armata internazionale, proposta dalla Francia, fu respinta. Nel 1923, la Francia dovette decidere di occupare unilateralmente la Ruhr (con il Belgio comunque) a causa del mancato pagamento delle riparazioni. Le truppe francesi alla fine evacuano l'area della Ruhr nell'agosto 1925 senza aver ottenuto nulla, né in materia di pagamenti, né in materia di sicurezza. Peggio ancora, la Francia è più che mai un potere nazionalista e belligerante. 


Il suo isolamento diplomatico è totale. Per quanto riguarda la Società delle Nazioni, che non ha arbitrato nulla, si trova ridicolizzata e indebolita appena nata. Tutto ciò non impedisce a Briand, il "pellegrino della pace", di firmare nel 1925 con il ministro degli affari esteri tedesco Gustav Stresemann gli accordi di Locarno (in Svizzera). Germania, Francia e Belgio si garantiscono reciprocamente i loro confini. In cambio di "buona volontà", la Germania ottenne la promessa di un seggio nella Società delle Nazioni. Sarà fatto nel settembre del 1926. In effetti di buona volontà, riconosce i suoi confini da ovest ma non da est, minando ulteriormente la sicurezza della giovane Cecoslovacchia e della Polonia. Locarno volle per Briand e Stresemann il Premio Nobel per la pace nel 1926, ma il Comitato di Oslo si distingue già per la sua mancanza di discernimento. “A Locarno, tutto è bellissimo! »Abbiamo cantato in Francia. Il fumettista Sennep mostra che Briand è assorto nel leggere gli accordi di Locarno senza notare che è seduto sulla bocca di un gigantesco cannone. Chi potrebbe credere nella sincerità della Germania fintanto che è in questo spirito di contestazione e rivolta? La Francia, appunto. Attaccato a destra, Briand è solidamente difeso dal centro e dalla sinistra. Ma soprattutto, è supportato da un'opinione pubblica totalmente conquistata dalla causa del pacifismo, che è ovviamente spiegata dal terribile sanguinamento della Grande Guerra e dal "Mai più!" che ne conseguì. Tutta la letteratura postbellica ne è permeata. Questo pacifismo francese, a cominciare da quello veterano, è militante e volutamente radicale. Jean Guéhenno arriva fino all'obiezione di coscienza. Per i sostenitori del "pacifismo integrale", questo rifiuto della guerra deve andare così lontano da non difendersi in caso di aggressione. Jean Guéhenno, un veterano, scrive: "C'è una sola gloria: essere vivi [...] nessun pezzo di terra vale la pena morire per lei".



"FREI VON VERSAILLES!"

"Nel frattempo, la Repubblica di Weimar istituita dopo la caduta del Secondo Reich ha il paradossale fatto che, disunita e fragile al suo interno, trova la sua unità esterna rivolta principalmente alla Francia. I repubblicani, formati da una coalizione di moderati, governano contro i nazionalisti che li ritengono responsabili
 della sconfitta e i comunisti che combattono contro qualsiasi forma di "repubblica borghese". Problemi, scioperi, omicidi di uomini politici fanno da sfondo al regime di Weimar. La crisi inflazionistica del 1923, peggiorata consapevolmente per sabotare il pagamento delle riparazioni, fece precipitare la Germania nella miseria. Uno conosce le immagini di queste casalinghe che trasportano un cesto pieno di milioni di marchi per fare la spesa. La Germania ha raddrizzato la sua economia e si è stabilizzata dal 1924, ma la crisi che ha colpito il paese ha suscitato nuovi disordini, tra cui un fallito colpo di stato a Monaco il 9 novembre 1923. Uno dei leader del colpo di stato non era altro che il generale Ludendorff, comandante in capo degli eserciti tedeschi nel 1918 e rimasto molto popolare. Un altro leader è uno sconosciuto di nome Adolf Hitler. Messo in prigione, scrisse la sua bibbia politica: Mein Kampf, che apparve nel 1925, l'anno di Locarno e le odi alla pace. Adolf Hitler nacque il 20 aprile 1889 a Braunau su l'Inn in Austria, vicino alla Baviera, da una famiglia molto modesta. Alla fine di una molto mediocre istruzione, se ne andò all'età di 19 anni per fare studi di pittura a Vienna dove non ha fatto meglio. Vi trascorse cinque anni in un indigente bohémien, dormendo nei rifugi notturni e dipingendo cartoline per vivere che un altro indigente vende per lui. Dedica i suoi numerosi momenti di libertà a letture e discussioni disparate nei caffè in cui scopre abilità oratorie. In questa cosmopolita Vienna dell'inizio del XX secolo, immortalata da Zweig e Schnitzler, forgia le sue convinzioni e i suoi odi, a cominciare dal suo ossessivo antisemitismo. Stabilito a Monaco nel 1913 dove conduceva un simile stile di vita, accolse con entusiasmo la guerra e si arruolò come semplice soldato in un reggimento bavarese. Da corriere in prima linea, ferito, decorato, concluse la guerra con il grado di caporale. In effetti, un recente studio di Thomas Weber ha seriamente temperato la saga promossa dalla propaganda nazista e spesso ripresa dagli storici di un Hitler che conduce una guerra esemplare. È piuttosto rappresentato come un opportunista, disapprovato dai suoi compagni. Appena uscito dal fronte, non accettando la sconfitta che considera un "evento mostruoso" e un tradimento, si lancia nell'agitazione politica. 





Eccellente propagandista e perfetto oratore, si integra quindi prende in mano uno dei gruppi ultranazionalisti che abbondano in Germania, il "Partito dei lavoratori tedesco", che divenne sotto la sua guida il "Partito nazional-socialista tedesco" (NSDAP) da cui verrà presa l'abbreviazione "Nazista" (Nazional).Cosa dice Hitler della Francia in Mein Kampf? Che con il suo sciovinismo e la sua visione dominatrice è l'eterno problema della Germania, "il nemico [che ha] più da temere". Una Francia guidata dagli ebrei ... Invano, continua, a furia di inchini (e buone maniere), di diventare buon amico ma ha perseguito il suo obiettivo inflessibile di schiavizzare la Germania. E Hitler aspira a una spiegazione definitiva che metta "fine all'interminabile ed essenzialmente sterile lotta che ci si oppone". Perché sterile? Perché la Germania dovrebbe vedere "nell'annientamento della Francia solo un mezzo per dare finalmente al [suo] popolo, in un altro teatro, tutta l'estensione di cui è capace". Hitler sta già guardando ad est. Il ritorno della Germania, dal 1924 al 1929, alla stabilità e alla relativa prosperità non favorisce gli estremi. Mein Kampf è quasi ignorato, anche se il giovane partito nazista conta 120.000 membri nel 1929. In ogni caso, il paese non ha bisogno di estremisti per combattere il trattato di Versailles. Frei von Versailles! ("Liberiamoci dal Trattato di Versailles!"), proclamano i segni di numerose manifestazioni contro il pagamento delle riparazioni. Nel 1929, il giornalista tedesco Friedrich Sieburg, corrispondente di Parigi per la Frankfurter Zeitung, chiese beffardamente se Dio fosse francese. "Sin da Giovanna d'Arco, chiunque faccia guerra alla Francia rischia di avere a che fare con Dio". E la Francia viene accusata di concedersi il monopolio della ragione e della civiltà, soffocando "la necessità dell'espansione tedesca". In breve, "la Francia non sembra sospettare che sia in gioco la pace dell'Europa, e che così mette a rischio questa pace ”. Sieburg pubblicò nel 1929 il suo Gott in Frankreich ?, al culmine di un briandismo visibilmente meno in grado di convincere i Tedeschi rispetto ai Francesi. Briand continua comunque i suoi discorsi. Il più famoso è forse quello del 1931, ancora a Ginevra: "Niente più guerra!" Non accettiamo che in ogni caso, per qualsiasi motivo, in nessuna circostanza, la guerra che abbiamo messo alla berlina possa svegliarsi contro i popoli. "Questo è ciò che la Francia sta dondolando mentre la Germania, in linea di principio incapace di pagare per le sue riparazioni, diventa di nuovo la seconda potenza industriale al mondo. La Germania non si accontenta di esprimere la sua rabbia. Non più che le riparazioni essa non accetta il disarmo. Essa firmò il 16 aprile 1922 il trattato di Rapallo (in Liguria) con la Russia bolscevica (che non sarà "Unione Sovietica" fino al 30 dicembre dello stesso anno). I due stati rinunciano a qualsiasi riparazione della guerra e stabiliscono relazioni diplomatiche. Ma la cosa più grave non è lì: una clausola segreta autorizza l'addestramento in Russia di ufficiali tedeschi e lo sviluppo di armamenti vietati dal Trattato di Versailles. Meno di tre anni dopo la firma del trattato, la Germania riprende segretamente il suo riarmo. Al pacifismo di una Francia vittoriosa risponde il bellicismo di una Germania sconfitta. Nei primi anni 1920, due eserciti si sono evoluti in parallelo: il Reichswehr ufficiale, più o meno in conformità con il Trattato di Versailles, e il clandestino "Reichswehr nero". Questo significa che non esiste un pacifismo tedesco per contrastarlo? A differenza del pacifismo francese, pesa leggermente sulla vita politica affrontando il rifiuto generale del trattato di Versailles.

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